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« Le Ravi » : 28e téléfilm de Georges Vaur
Quinze ans de complicité avec Maurice Failevic
Article de Raoul Lambert, publié dans la page télévision de « La Dépêche du Midi » du 11 juillet 1985 :
Il y a du Failevic dans l'air ? Le Vaur ne doit pas être loin ! Depuis quinze ans, ils sont vraiment inséparables ! Maurice Failevic ne tourne pas une page de la saga méridionale sans que Georges Vaur n'y montre sa bonne bouille d'occitan. Ce soir, « Le Ravi » (TF1, 20 h 35) nous dira, une fois de plus, les vertus de cette collaboration entamée avec « Le Temps d'un été» (1971) et régulièrement poursuivie avec « Les Sangliers » (1975), « Les Saltimbanques » ( 1980).
Avec « Le Ravi », Georges Vaur en est à son vingt-huitième film. Ses débuts devant la caméra, il les doit à Failevic
— C'est Christian Marc, le réalisateur de FR3 Toulouse, qui m'avait recommandé à lui, dit-il. Depuis, ça marche...
Ça marche même très bien. Etonnante carrière que celle de Georges Vaur, ce pur Toulousain né dans le quartier Saint-Cyprien où l'accent est rude et le climat bon enfant. Il a abordé la voie artistique avec la prudence du baigneur frileux, tâtant l'onde de l'orteil, et l'a suivie sans jamais lâcher la rampe de sécurité. Ses succès sur les scènes du Sud-ouest ou sur l'écran ne lui ont pas tourné la tête et pendant près d'un demi-siècle, il est resté fidèle à son métier de typographe...
Après quarante ans de galas et de tournées avec des spectacles d'opérette, aujourd'hui encore, entre deux téléfilms, il remonte sur les planches, remue les foules du Languedoc avec son «ouannemannechaud », une heure et demie de drôleries, histoires et chansons dont la première, chanson-fétiche, annonce la couleur : « Je suis un Occitan intégral ». Et salut la compagnie ! Ce samedi, il est à Saint-André-de-Sangonis, en pays héraultais ; dimanche après-midi, à Brusque, dans l'Aveyron, et le soir, à Cazouls-les-Béziers. Ça voyage, vous savez, un « ouannemannechaud » occitan !
Pour l'heure, il est accroché à sa télé. Il suit le Tour avec passion et en connaisseur car, juste avant la guerre, le petit Georges, lui aussi, courait à bicyclette. Pas le Tour de France, bien sûr, mais quand même de vraies courses. Voilà, c'est ainsi : on commence sur une selle, on finit sur une chaîne.